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Pour une éthique du management

Récemment, l’équipe de présidence et les chefs de services de l’université se sont retrouvés pour un séminaire de travail. Il s’agissait de mieux se connaître, d’échanger et d’apprendre à mieux travailler et animer ensemble notre université, cette aventure collective. Cette journée fut riche. D’abord de rencontres individuelles, tant il est important de mettre des visages sur des noms. Ensuite, du travail des ateliers mélangés qui ont permis de s’écouter, de libérer les paroles, les questions et d’avancer ensemble vers des solutions pour mieux animer notre grande maison. Ces dialogues se poursuivront. Si mieux comprendre nos orientations est une condition sine qua non pour donner un sens au travail quotidien, la réalisation de nos ambitions pour l’université, aujourd’hui pour demain, les bonnes pratiques, elles, sont à partager. C’est que nous voulons tous avancer ensemble. Le monde bouge, les innovations, les nouvelles exigences – légitimes – de nos usagers, les demandes de la société, l’impératif du bien-être au travail et la nécessaire bienveillance au quotidien et d’écoute individuelle, les nouvelles technologies : tout se transforme. Animer nos équipes, prendre des décisions, implique disponibilité, écoute, motivation, impulsion, clarté des objectifs, appel aux compétences, aux expertises, délégation, respect mais aussi arbitrage, formations complémentaires, remise en questionnement d’organisations et… humilité. Ces défis sont devant nous. Et comme je l’ai déjà dit, enseignants-chercheurs et personnels Biatss doivent trouver la confiance réciproque nécessaire, confiance sans laquelle aucun changement au bénéfice de nos missions ne peut survenir. Le management n’est pas un gros mot, il implique une éthique pour que chacun, dans sa fonction, apporte le meilleur de lui-même, dans un cadre collectif.

Michel Deneken,
président de l'Université de Strasbourg

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30 ans d’Erasmus+ : un anniversaire dignement fêté

Alors que les International Celebration Days (ICD) se sont terminés, jeudi 19 octobre, sur une note festive avec la Nuit des étudiants du monde, l'heure est déjà au bilan. Forum international, réunions d’information, échanges d’expérience, examen de l'avenir du dispositif ont rythmé ces huit jours.

La Direction des relations internationales, les facultés, écoles et instituts ont organisé différentes actions de promotion de la mobilité internationale à destination des étudiants, du 12 au 19 octobre* : forum international, réunions d’information, échange d’expérience, discussions sur les destinations possibles et les universités partenaires. Toutes ces étapes sont essentielles pour envisager et concrétiser l’envie d’étudier à l’étranger.
Plus de 500 étudiants ont ainsi pu se renseigner sur les possibilités de mobilité et d’échanger avec des témoins sur l’apport de leur expérience à l’étranger, lors des Journées de la mobilité, en central puis en composantes.

L’hymne européen a retenti sur le campus Esplanade

Au-delà de ce rendez-vous incontournable, un programme spécial et festif avait été concocté : petit-déjeuner à la Maison universitaire internationale, cafés des langues sous l’égide de l’Erasbus, menus internationaux dans les restos U, visites des institutions européennes, expo-photo, apéro ciné international, Nuit des étudiants du monde. Point d’orgue de ces célébrations à l’Université de Strasbourg : la journée du vendredi 13 a débuté par une table-ronde à l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires (Isis). Irini Tsamadou-Jacoberger (vice-présidente Relations internationales de l’Université de Strasbourg), Laure Coudret-Laut (directrice de l’agence Erasmus+ France) et l’Italienne Sara Pagliai (coordinatrice de l’agence nationale Erasmus+ Indire) ont échangé autour des opportunités du programme Erasmus +. En particulier, celles offertes aux personnels des établissements d’enseignement supérieur sont un axe de développement prioritaire de la Commission européenne. Les festivités se sont prolongées autour du concert d’opéra en plein air de l’orchestre Erasmus+, ouvert à tous. Plusieurs centaines de personnes, sur le temps du déjeuner, étaient présentes à ce concert faisant résonner le campus aux couleurs de l’international.

Rachel Blessig, directrice de la Direction des relations internationales : « Un succès européen pour la coopération internationale »

« L’Université de Strasbourg, grâce à l’important contrat Erasmus+, participe activement à la construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche. Plus de 450 partenaires universitaires européens, des échanges d’étudiants mais aussi d’enseignants-chercheurs et de personnels administratifs renforcent jour après jour les liens et les activités entre les établissements d’enseignement supérieur de l’Europe. Aujourd’hui, Erasmus+ s’ouvre au monde entier et l’Université de Strasbourg joue un rôle clé avec des actions ouvertes à d’autres continents, comme Erasmus Mundus ou sa participation à des réseaux tel que le programme Jean-Monnet. »

Quelques chiffres-clés :

  • En 2016-2017 : 1 670 étudiants partis à l'étranger / 1 400 étudiants en échange accueillis à l’Unistra ;
  • Des programmes d’échanges avec 660 établissements dans 63 pays à travers le monde ;
  • Plus de 60 formations en partenariat avec des universités internationales ;
  • 50 langues pratiquées sur le campus.

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[En images] 30 ans d’Erasmus+ : un anniversaire dignement fêté

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Portrait d'objet #3 : un modèle cristallographique façon boule à facettes !

Le didodécaèdre est exposé dans la salle du Mamcs consacrée aux collections de l'université.

Points communs d'un modèle cristallographique en verre et carton de 1874, du sismomètre Mintrop et des modèles de fleurs en papier mâché de Brendel ? Tous issus des collections de l'Université de Strasbourg, nous pouvons aussi les admirer dans le cadre de l'exposition-événement « Laboratoire d'Europe : Strasbourg 1880-1930 » , au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS). Zoom sur un objet surprenant et rare à l'occasion du troisième épisode de la série.

Lorsque le responsable du Musée de minéralogie reçoit d’un maître de conférences à la veille de la retraite une série d’études de cristaux en trois dimensions, il ignore presque tout de ces objets.
Nous sommes en 2007 et Denis Leypold ne se doute pas qu’on vient de lui confier un petit trésor. Sept ans après avoir publié des photos sur le site du musée, il est contacté par un chasseur de modèles cristallographiques. Les révélations de l’universitaire suédois remettent en cause la première hypothèse de Denis Leypold, d’une fabrication strasbourgeoise : « L’Institut de minéralogie de l’université impériale disposait d’un atelier spécialisé dans la confection de modèles cristallographiques, essentiellement en bois, d’autres en verre et fil de fer étiré. »
Or, la vingtaine de ces mystérieux modèles représentatifs des sept systèmes cristallins sont constitués « d’une structure en verre extérieur et d’une autre, en carton, à l’intérieur ».
En croisant les informations du spécialiste suédois, Johan Kjellman, avec les éléments contenus dans un catalogue de vente de ces objets, « j’ai conclu que ces spécimens ont été réalisés par F. Thomas, unique fabriquant de l’époque, basé à Siegen (Westphalie). J’ai retrouvé leur trace dans un registre de 1874, date de leur acquisition par l’université auprès de la firme Pech, à Berlin ». Le hasard faisant bien les choses, ce catalogue unique est conservé… au Service commun de la documentation de l'Université de Strasbourg.
Fort de ces informations, Denis Leypold entreprend de restaurer lui-même les objets. Les bandes de papier maintenant ensemble les faces de verre, craquelées car traitées à l’acide, doivent toutes être changées.
L’exemplaire exposé au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg (Mamcs) est un pentagonotritétraédre (extérieur verre) et un didodécaèdre (intérieur carton), issu du système cubique. Si l’exactitude scientifique de ces modèles « est encore valable aujourd’hui, les angles entre les plaquettes de verre ne sont pas précis ». Leur préciosité et leur rareté, en revanche, ne fait aucun doute, car il n’y a pour le moment que deux localisations connues en Europe, dont Strasbourg.

E. C.

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Une Fête de la science très fréquentée et un ministre en visite

Sur le stand « La science à l'épreuve des journalistes », le ministre s'est prêté au jeu du question-réponse par des intervieweurs en herbe.

Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer s’est rendu au village des sciences du Palais universitaire, vendredi 13 octobre, jour du lancement de la Fête de la science locale. Une édition particulièrement réussie.

Avant l'ouverture au grand public, samedi 14 et vendredi 15 octobre, la journée du vendredi 13 octobre au Palais universitaire était réservée aux scolaires. Le ministre de l’Éducation nationale a profité d’un déplacement à Strasbourg ce jour-là pour se rendre au village des sciences. En compagnie de Michel Deneken (président de l’Université de Strasbourg), Sophie Béjean (rectrice de l’académie de Strasbourg) et Hugues Dreyssé (directeur du Jardin des sciences, qui coordonne l'édition locale de la Fête de la science), il a rencontré les membres de la communauté universitaire, acteurs incontournables de cette fête et les élèves du primaire et du secondaire accueillis pour la journée.
Une diversité d'animations, d'expérimentations, de jeux à la fois ludiques et pédagogiques ont été proposés à ces visiteurs d’exception. Même programme pour le public venu en nombre profiter de cette occasion unique d'apprendre en s'amusant durant le week-end : plus de 1 600 personnes pour la seule après-midi de dimanche !

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Moi(s) sans tabac : les kits sont arrivés !

L’université participe pour la deuxième année au défi collectif et national Moi(s) sans tabac. Le Service de santé au travail (SST) et le Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (Sumps) proposent des solutions pour aider les fumeurs qui le souhaitent à arrêter la cigarette pendant 30 jours consécutifs.

Participez au défi collectif dès à présent, pour un top départ au 1er novembre, en vous rendant au SST pour les personnels (6 rue de Palerme à Strasbourg, au 1er étage, et IUT Robert-Schuman à Illkirch) ou au Sumps pour les étudiants (6 rue de Palerme à Strasbourg). Vous y trouverez informations, documentation et kits d’aide à l’arrêt.

À l'université, la cigarette électronique n'a plus droit de cité

Découlant d'un décret d'avril 2017 concernant certains lieux à usage collectif, l'interdiction de vapoter est entrée en vigueur à l'Université de Strasbourg le 1er octobre. Cette interdiction de l'usage de la cigarette électronique dans tous les locaux, fermés et ouverts, de l'Unistra, est conforme à un avis du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l'établissement. Alors, pourquoi ne pas profiter du Moi(s) sans tabac pour lâcher la clope électronique aussi ?

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Ma thèse en 180 secondes : l’édition 2018 se prépare

Présenter leur sujet de recherche de manière accessible à un auditoire diversifié, en seulement trois minutes et avec l’aide d’une unique diapositive : tel est le défi lancé aux doctorants par le concours Ma thèse en 180 secondes (MT180).

Quelle que soit leur discipline, tous les doctorants de l’Université de Strasbourg et de l’Université de Haute-Alsace peuvent participer au concours.
Les participants pourront bénéficier d’une formation de deux jours mise en place par le Jardin des sciences, les 14 décembre 2017 et 16 février 2018. Durant cette formation à la vulgarisation, à la communication et à l’expression théâtrale, ils recevront des conseils de professionnels de la culture scientifique et du monde du spectacle.
Les inscriptions auront lieu en ligne, entre le 13 et le 24 novembre. Outre les informations administratives, un exposé des motivations des aspirants candidats sera demandé (1 500 signes max).
La finale régionale aura lieu à Strasbourg, jeudi 22 mars 2018, en début de soirée, après une présélection à huis clos mi-mars.
Organisé à l’échelle nationale par le CNRS et la Conférence des présidents d’université (CPU), MT180 est coordonné en Alsace par le Jardin des sciences de l’Université de Strasbourg et la délégation Alsace du CNRS.

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Devenir incollable sur le libre accès

Chercheurs, enseignants, étudiants, innovateurs, médias et grand public. Le libre accès est une chance pour tous. À l'occasion de l'Open Access Week, événement mondial permettant à la communauté scientifique de s'engager dans la promotion du libre accès et de le faire connaître au plus grand nombre, l'Université de Strasbourg organise une semaine de manifestations et d'animations, du 23 au 27 octobre.

Le libre accès est le fait de mettre en ligne les publications scientifiques, c’est-à-dire les résultats du travail des chercheurs, gratuitement et dans le respect du droit d’auteur. Il favorise la circulation du savoir à l’échelle planétaire et contribue aux avancées scientifiques, à l’innovation ainsi qu’au développement social et économique. Ainsi, les résultats de la recherche, biens communs par nature, peuvent profiter à tous, quels que soient leurs moyens.
C’est pour promouvoir la science ouverte que le Centre de culture numérique, l’Urfist (Unité régionale de formation à l'information scientifique et technique) et les bibliothèques de l’Université de Strasbourg organisent une semaine de manifestations du 23 au 27 octobre : Open Access cafés, où une équipe d’experts assurera des permanences pour répondre à toutes les questions sur le sujet ; ateliers et conférence autour de l'open access ; projection-débat et exposition pour découvrir des outils et comprendre ce qu'est l'open access. Rendez-vous à l'Atrium au Centre de culture numérique (CCN), à la Faculté de médecine et au C@fé Learning Lab de l'IUT Robert-Schuman d'Illkirch.