Réseaux sociaux, dématérialisation des supports, modélisation informatique, nouveaux espaces, etc. La virtualité est aujourd’hui présente dans de nombreux domaines, sinon dans tous. Pour ce numéro spécial qui vient de sortir, le magazine Savoir(s) tente de confronter cet outil virtuel à cette science du réel… en train de se faire.
D’emblée, la problématique est posée : « Le virtuel, allié technologique du réel ». Pas de crainte spécifique à avoir face à cet environnement. L’université, au travers de ses différentes activités, le considère bien comme un outil indispensable, dont il est nécessaire de bien cerner les objectifs attendus. Dans le domaine de la recherche, c’est un outil précieux qui permet de recréer et d’étudier le vivant de manière de plus en plus précise. Pour ce qui est de la formation, le développement de plateformes d’enseignement à distance ou la création de serious games nécessitent de bien articuler cette virtualité avec la réalité pédagogique du présentiel. Le virtuel est également ce prolongement du réel cher aux réseaux sociaux, qui là aussi génère de nouveaux codes et de nouvelles cultures. Le virtuel peut également ouvrir des champs d’études et d’expérimentations dans des mondes créés de toutes pièces numériques. Dans le domaine patrimonial, il permet de reconstituer le réel, de redonner corps au passé pour mieux l’étudier. Autant de sujets qui se déploient au fil des pages de ce numéro spécial.
Le virtuel n’ôte rien à l’aura de l’objet
Comme le souligne Mathieu Schneider, vice-président Culture, Sciences en sociétés dans son édito, « Le virtuel n’ôte rien à l’aura de l’objet, dans sa matérialité et dans son authenticité. Il ne le rend que plus rare et donc plus précieux ». Dans un entretien en ouverture du magazine, Françoise Longy, maître de conférences en philosophie, ajoute également : « Plus l’autonomie est donnée aux machines, plus on peine à identifier la chaîne de commandes. Le danger est d’aller vers une dissolution des responsabilités ». Un scénario qui n’est pas sans rappeler un thème de science-fiction où ce sont les machines qui prennent le dessus. Restons réels et gardons la main !
Cette vidéo de 14 secondes a fortement ému les internautes sur Facebook et Instagram. On y voit un engin démolir la bibliothèque Blaise-Pascal.
« Pour ceux qui avaient encore un bouquin à rendre : c'est trop tard ! La bibliothèque Blaise Pascal est en phase de démolition #adieublaise » : c’est le message qui était associé à la publication du 14 octobre. C’est avec nostalgie que les internautes ont commenté ces images (150 commentaires, plus de 50 000 vues). On a pu lire : « Notre QG auparavant », « À toutes ces veilles d’examens », « Toutes ces heures, tous ces souvenirs envolés », « Notre deuxième maison », « La fin d’une époque »... Mais que les internautes se rassurent, le futur Studium qui sortira de terre en 2019 à la place de la bibliothèque Blaise-Pascal marquera certainement le début d’une nouvelle époque.
Safié Tidjani Ali, fraîchement diplômée de la licence professionnelle Techniques nucléaires et radioprotection (TNRP), est l'une des lauréates du prix Fem'Energia 2017. Troisième élève de ce diplôme à être récompensée depuis 2013, elle se passionne pour la médecine nucléaire.
Organisé par l'association WIN (Women in Nuclear) et la Fondation EDF, le prix Fem'Energia met à l'honneur, depuis 2009, des étudiantes et des femmes actives dans le domaine du nucléaire pour promouvoir la présence féminine dans le secteur en valorisant des parcours et des profils méritants. Safié Tidjani a ainsi reçu le deuxième prix, dans la catégorie Étudiantes bac+2/3.
Entretien avec François Laplantine, professeur émérite d'ethnologie à l'Université Lyon 2.
Roger Somé, professeur à l'Institut d'ethnologie de l'Université de Strasbourg, interroge François Laplantine à l'occasion de sa venue à l'Université de Strasbourg pour la conférence « Penser l'intime aujourd'hui » qui a eu lieu le 4 octobre 2017.
L’une est astrophysicienne, l’autre est chirurgienne, elles font toutes deux partie des 30 lauréates de la bourse Lauréal-Unesco Pour les femmes et la science.
Jenny Sorce, post-doctorante à l'Observatoire astronomique de Strasbourg explique en vidéo le contenu de sa recherche et son expérience de femme dans le domaine de la recherche en astrophysique.
Caroline Dissaux, chef de clinique aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg et doctorante au laboratoire ICube, explique ses travaux de recherche consacrés à l’optimisation du traitement chirurgical de la fente labio-palatine, plus connue sous le nom de « bec-de-lièvre ».
60 secondes, ou presque, ou plus, pour promouvoir une association ou une amicale, un évènement culturel ou sportif, une manifestation caritative, un projet, une idée ? Focus sur l'association Doctoneuro et leur prochaine représentation théâtrale.
Mise en scène des cellules du corps humains organisées en classe selon une analyse biologique de type marxiste. Dans un contexte d’actualité relayé par les médias, chercheurs doctorants et étudiants en neurosciences présentent une pièce bio-télévisuelle. A découvrir le 4 novembre à l'Espace K.
Colloque organisé par l'Institut de Recherche Carré de Malberg en partenariat avec le Pôle Européen d'Administration Publique.
Retrouvez l'agenda des événements à venir sur le portail de l'université. L'affichage par jour, par semaine ou par mois et la recherche par thématique vous permettront de faire votre choix parmi l'ensemble des propositions.
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 7 novembre midi pour une parution le vendredi 10 novembre 2017. Consultez les dates des prochains numéros.